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COHEN-SOLAL Jacob, ProsperSoldat au 80ème R.I. Régiment d'Infanterie. |
Interné à Drancy sous le matricule 10197 le 15 décembre 1943 puis déporté par le convoi 63 du 17 décembre 1943. |
Il s'engagea très tôt dans la Résistance. Il fut arrêté par la Gestapo en juin 1942 Rond-point des Champs-Elysées. Déporté en 1943 à Auschwitz-Birkenau, après plusieurs mois d'internement au camp de Drancy, il quitta le camp d'extermination en janvier 1945 lors de « la marche de la mort » pour aboutir au camp de Buchenwald. Libéré par les troupes américaines, il sera l'un des 3000 survivants sur les 75000 Juifs français déportés à se retrouver à l'Hôtel Lutétia. |
Acte de Décès N° 146 |
Déporté à Auschwitz en 1943, il survécut à la Marche de la Mort et libéré par les troupes Américaines. |
Zouave au 3ème R.M.Z.[Infanterie] Régiment de Marche de Zouaves. |
Note :
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Acte de Naissance N° 301 Jumeau sorti en premier du sein de sa mère avec sa soeur Esther. |
Note :
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Massacré le 5 août 1944 à Rancon dans la Haute-Vienne, victime civile. Albert Cohen était le fils de Jacob Cohen, entrepreneur à Châteauponsac (Haute-Vienne) et de Levitia Cohen. Il était domicilié en 1944 à Châteauponsac et célibataire. Au début du mois d’août 1944, les autorités militaires allemandes envoyèrent dans le nord de la Haute-Vienne, des forces armées dans le but de « nettoyer » la zone, des maquis qui s’y étaient installés et développés. Connu sous le nom de groupementOttenbacher (du nom du général le commandant), celui-ci comprenait le 719ème bataillon du 15ème régiment de grenadiers de réserve venant de Clermont-Ferrand et deux compagnies du 19ème régiment de police SS en garnison à Limoges aidés de miliciens. A partir du 3 août et jusqu’au 10 août, selon une tactique éprouvée, les unités allemandes quadrillèrent le secteur, sillonnant toutes les routes pour accrocher et détruire les maquis. Le 5 août 1944, vers 11 heures une unité allemande se présenta à Châteauponsac et ordonna le rassemblement de toute la population sur la place de la mairie pour un contrôle d’identité et une fouille des habitations et des granges. Vers 13 heures, six personnes furent menacées d’exécution. Le maire de Chateauponsac tenta de négocier avec le commandement allemand et pour préserver ses concitoyens se proposa lui-même comme otage. L’unité allemande libéra finalement les personnes concernées et repartit en direction de la commune de Rancon, commune limitrophe de Chateauponsac. Elle arrêta sur sa route au village de Dent, deux personnes dont les cartes d’identité portaient la mention juif : Jacqueline Weil et son ami Abraham Cohen. Le témoignage recueilli en 2012 de Marcel Morange, âgé de neuf ans à l’époque des faits et à qui Jacqueline Weil donnait dans la maison de ses parents des cours d’anglais et de mathématiques (Le Populaire du Centre op. cit.) fournit un récit des circonstances du décès de Jacqueline Weil et de son compagnon : « Ils ont marché jusqu’à Rancon. Ils ont été tabassés sur le chemin, puis alignés toute la journée contre le mur de l’église. C’est seulement à 23 heures, qu’on leur a tiré dans le dos... Ils ont été martyrisés car ils étaient juifs ». Leurs corps furent découverts le lendemain 6 août à la sortie nord de Rancon, au bord de la route près du pont sur la Gartempe. Il obtint la mention Mort pour la France et son nom figure sur le monument aux morts 1939 - 1945 du cimetière de Châteauponsac. Michel Thébault, Dominique Tantin, Bernard Pommaret. |
Mariée avec un BEN IBRI. |
Note :
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Acte de Naissance N° 1499 |
Déportée de Drancy par le convoi 52 du 23 mars 1943. |
Déporté de Drancy par le convoi 76 du 30 juin 1944. |
Mariée avec un LASRI. |
Déporté par le convoi 35 parti de Pithiviers le 21 septembre 1942 et arrivé le 23 septembre 1942 à destination. |
Déportée de Drancy par le convoi 52 du 23 mars 1943. |
Déporté par le convoi 35 parti de Pithiviers le 21 septembre 1942 et arrivé le 23 septembre 1942 à destination. |
Ils eurent 6 enfants. |
Groupe de Brancardier du 6ème Corps d'Armée. |
Il le fut également à Bayonne depuis 1913 jusqu'au 13 mars 1920. |
Aumônier des Prisons. |
Professeur d'Hébreu. |
Déporté de Drancy par le convoi 52 du 23 mars 1943. |
Note :
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Acte de Naissance N° 663 |
Note :
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Acte de Naissance N° 13 |
Note :
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Le 20 août 1928, il se maria avec Marie Couturier à Saint-Étienne (Loire). Il était négociant ou employé de commerce et demeurait à Lyon (Rhône), 6 rue Émile Zola (IIe arr.) ou 30 rue Centrale (rue de Brest, IIe arr.). Le 19 août 1944, Pinhasse Cohen, alias Étienne Sicard, fut arrêté à Lyon parce qu’il était juif. Le 20 août 1944, il fut retrouvé pendu dans les caves du siège de la Gestapo, 33 place Bellecour (Lyon, IIe arr.). Le commissaire de police de permanence écrivit dans son rapport du 20 août : « vers 0 heures 15, avisé par l’officier de semaine quela police allemande, 33 place Bellecour, demandait l’enlèvement d’un cadavre de ses locaux, je m’y suis rendu avec le fourgon des pompes funèbres mandé par mes soins. Sur l’invitation d’un policier allemand, j’ai trouvé dans un local du sous-sol, unindividu du sexe masculin qui était pendu et ne donnait plus signe de vie. Je n’ai pu recueillir aucun renseignement sur son identité auprès des services de police allemande. [.] ». Le cadavre de Pinhasse Cohen fut transporté à l’Institut médico-légal. Aucune pièce d’identité ne fut retrouvée sur lui. Son corps n’ayant pu être identifié, on lui attribua le numéro 438. L’examen du médecin légiste ne révéla rien de significatif:« je certifie le décès de l’inconnu inscrit sous le numéro 438 à l’Institut Médico-Légal, trouvé pendu place Bellecour N°33, dont la cause paraît devoir être attribué à une pendaison. » Son corps fut décrit ainsi : 1m80 environ, corpulence assez forte, yeux marrons, cheveux bruns grisonnants, front fuyant, nez rectiligne, bouche un peu grande, menton un peu saillant, signes particuliers : une couronne a été posée sur la première molaire et la prémolaire de la mâchoire inférieure, côté droit, la canine du même côté est manquante, vêtements : complet à rayures noires verticales et horizontales formant des petits carreaux et à légères rayures rouges, verticales et horizontales, formant des grands carreaux de 6 cm de côté, chemise à col tenant en rayonne, à légères rayures bleues foncées et blanches, mouchoir en fil blanc sans initiale, chaussettes (mis-bas) en rayonne gris-beige avec latex, souliers bas jaunes. Les 21 et 24 août 1944, des policiers français se présentèrent vainement au siège de la Gestapo afin de recueillir des informations utiles à l’identification du corps de Pinhasse Cohen. Le 24 août 1944, l’inconnu numéro 438 fut inhumé au cimetière de la Guillotière (Lyon). Après jugement du 5 décembre 1944 du tribunal civil de Lyon, son acte de décès fut rectifié, rétablissant ainsi son identité. Jean-Sébastien Chorin |
Mariée avec un BACRIT. |
Il habitait au 159 rue Saint Maur à Paris 11ème. Déporté par le convoi 1 parti du camp de Royallieu à Compiègne le 27 mars 1942 à destination du camp d’Auschwitz-Birkenau. |
Déporté par le convoi 3 parti de Drancy le 22 juin 1942 et arrivé le 24 juin 1942 à destination. |
Soldat au 11ème Régiment d'Infanterie. |
Note :
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Acte de Naissance N° 1196 |
Elle habitait au 14 rue du faubourg Saint Denis à Paris 10ème. Déportée de Drancy par le convoi 53 du 25 mars 1943 |
Mariée avec un COHEN. |
Mariée avec un NEBOT. |
Mariée avec un GHOUZI. |
Note :
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Acte de Naissance N° 14 |
Note :
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Acte de Naissance N° 46 |
Note :
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Massacré le 17 août 1944 à Buzet-sur-Tarn (Haute-Garonne), victime civile. Une mention sur la fiche matricule de 1915 indique qu’il fut condamné à 2000 franc d’amende le 26 août 1942 à Toulouse (Haute-Garonne), ce qui corrobore sa présence dans la région toulousaine durant la guerre. La même fiche indique qu’il était commerçant et qu’il ne fut pas incorporé car fils d’étranger. Il s’engagea volontairement pour la durée de la guerre, ce qui donna lieu à la production d’une autre fiche matricule dans la classe 1918 qui indique qu’il exerçait la profession de soudeur à l’électricité. Il fut incorporé à partir du 2 novembre 1917 au 10e régiment d’artillerie à pied. Il passa ensuite dans l’artillerie lourde et servit successivement au 107e RAL, au, 109e et enfin au 306e, quelques jours avant son retour à la vie civile, le 6 octobre 1920. Mobilisé en septembre 1939 en Afrique du Nord, il fut renvoyé dans ses foyers le 29 octobre 1939 et partit s’installer à Paris Ie arr. (Seine, Paris), 18 rue Jean-Jacques-Rousseau. Il habita ensuite 32 rue Beauregard dans le deuxième arrondissement. Il fut sans doute interné à Toulouse en raison de ses origines juives et fut extrait de sa prison le 17 août 1944 en fin d’après-midi avec une cinquantaine d’autres détenus qui furent emmenés en camion à une vingtaine de kilomètres au nord, à Buzet-sur-Tarn (Haute-Garonne). Il fut exécuté au lieu-dit « L’Enfournet » avec 53 autres personnes et brûlé ensuite dans une grange. Les Allemands quittèrent Toulouse le 19 août 1944. Nous ignorons s’il obtint la mention Mort pour la France. Son nom n’apparaît pas sur les monuments de Buzet-sur-Tarn. Salomon Corcia est recensé parmi les victimes de la Shoah par le Mémorial de la Shoah à Paris et par Yad Vashem à Jérusalem (Israël). Jean-Louis Ponnavoy, Jean-Luc Marquer |
Mariée avec un SMIL. |
Il habitait au 1 rue Fornon à Paris 18ème. Déporté de Drancy par le convoi 36 du 23 septembre 1942. |
Il était résistant pendant la guerre. |
Déporté de Drancy par le convoi 36 du 23 septembre 1942. |
Note :
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Acte de Naissance N° 164 |
Zouave au 1er R.M.A.[Infanterie] Régiment de Marche d'Afrique. |
Note :
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Acte de Naissance N° 501 |
Soldat au 2ème R.M.A.[Infanterie] Régiment de Marche d'Afrique. Matricule 311 |
Elle habitait au 48 rue Doudeauville à Paris 18ème. Déportée de Drancy par le convoi 57 du 18 juillet 1943. |
Zouave au 3ème R.M.Z.[Infanterie] Régiment de Marche de Zouaves. |
Note :
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Acte de Naissance N° 698 |
Arrêté sur dénonciation le 24 octobre 1941, il est d'abord condamné à deux mois de prison près de Dijon puis interné à Drancy sous le matricule 2638 et déporté par le convoi 58 du 31 juillet 1943. |
Note :
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Acte de Naissance N° 2212 |
Déporté de Drancy par le convoi 76 du 30 juin 1944. |
Mariée avec un CHICHEPORTICHE. |
Soldat au 2ème Régiment de Marche d'Afrique (2ème RMA). |
Ces pages ont été fabriquées avec le logiciel Oxy-Gen version 1.41c, le 29/04/2025. Vous pouvez le télécharger sur ce site.